Fondée dans les années 70 par deux australiens (David Holmgren et Bill Mollison) la permaculture est une démarche de conception éthique visant à construire des habitats humains durables en imitant le fonctionnement de la nature.
La permaculture s’applique donc dans des domaines variés comme l’habitat, l’économie et bien sûr l’agriculture.
En premier lieu, le jardin reste la façon la plus accessible de s’initier à la permaculture puisqu’on va ainsi produire ses propres fruits et légumes permettant une autonomie à ce niveau.
Plusieurs principes sont applicables facilement :
Un sol sain regorge de vie et permet aux cultures d’y pousser facilement. D’une part, il faut éviter de le laisser nu : un paillage varié (paille, foin, tonte de gazon, feuilles mortes) permettras de le nourrir, de le protéger des UV et des intempéries qui le lessive.
D’autre part, c’est le aussi le moment d’investir dans une grelinette ou biogriffe ! une super alliée qui aéreras votre sol sans le déstructurer.
Dans la nature la monoculture n’existe pas. De fait, les plantes poussent en compagnie d’autres plantes, elles s’entraident et se protègent ainsi des ravageurs qui repèrent moins facilement la plante convoitée ! Reproduisez ce principe dans votre jardin en y associant les légumes et les fleurs entre eux.
Au jardin tout est une question d’équilibre . . . favorisez une grande diversité de plantes, d’insectes et d’animaux en implantant des fleurs, des abris (pour oiseaux, hérissons …) et des points d’eau. Ainsi, les ravageurs seront présents mais leurs prédateurs aussi (ex : les pucerons et les coccinelles) le tout permettra au jardin de s’autogérer.
Quoi qu’il en soit, l’utilisation de ces produits provoque toujours un déséquilibre et à forcement une incidence sur la faune de votre jardin.
L’utilisation de purin (prêle, ortie, consoude) fortifiera vos plants, hors une plante en bonne santé est moins sensible aux maladies ! Pour ces raisons, apprenez aussi à tolérer la présence de quelques mauvaises herbes et insectes, ils sont gage d’équilibre !
Chaque parasite a ses hôtes préférés. Qu’ils soient champignons, bactéries ou virus, ces organismes campent dans le sol jusqu’à l’année suivante. S’ils retrouvent la plante attendue, ils vont de nouveau proliférer d’année en année. La rotation des cultures est un moyen de limiter ces indésirables.
De plus, cultiver le même légume au même endroit peut causer un appauvrissement du sol. Par ailleurs, il faut éviter de faire succéder des plantes qui ont les mêmes besoins et le même système racinaire.
Source : https://jardinage.lemonde.fr/dossier-630-permaculture-jardin-potager.html